Ecole, extrait d'archives FDA

Ecole



23 février 1831
De Mario à Mr Robic à Pontivy  - Archives privées
« Depuis le départ de Mr Duault qui est au collège royal de Pontivy en qualité de maitre d’étude, nous sommes sans instituteur, si tu connais quelqu’un qui soit contant de le remplacer, un abbé par exemple qui aurait un an ou deux avant d’être prêtre pourrait bien nous convenir , mais je dois te faire observer qu’il aurait des filles et des garsons, chez moi il ferait école aux filles et dans une maison voisine aux garsons. S’il était bon enfant je pourrais lui donner sa pension et pour cela il ferait l’école a mes filles et a 2 petits neveux, il se ferait payer les autres écoliers. »

17 avril 1833
De de Janzé à Mario - AD56 - 89 J 116
«  Vous me faites par de la proposition qui vous a été faites par MM les sous-préfets de Loudéac et de Pontivy d’établir à la forge des Salles une école primaire … de pareils établissements au milieu d’une fabrique exigent des réflexions et des mesures à prendre pour que dans l’avenir il n’en résulte pas des inconvénients. »

26 février 1834
De Mario à Mr le Préfet à st Brieux - Archives privées
« Le jeune Le Frène porteur de la présente qui exerce ici en qualité d’instituteur primaire (autorisé de Mr le Préfet) se rend dans votre ville pour se faire examiner… avoir un peu d’indulgence pour le jeune homme… »

15 décembre 1834
De Mario à Mme la Supérieure du couvent de Gouarec - Archives privées
« J’ai été très surprit de la lettre que vous m’avez écrit en réponse à celle que j’écrivais à ma fille, vous me parlez de reproche indirectes que je vous adresse à vous et à vos sœurs, permettez moi de vous dire Madame, que quand j’aurai des reproches à vous faire je vous les ferai directement en écrivant à ma fille j’ai eu l’intention de la stimuler afin qu’en quittant votre maison elle soit à même d’entrer dans une classe avancée, lui faisant voir que sa sœur ainée était à Quimper dans la 3ème classe. En lui parlant de sa première communion c’est encore pour l’engager à n’être ni paresseuse ni légère afin de ne pas échouer comme l’année dernière, car il me semble qu’une enfant de son age assez instruite et assez sage, on ne pourrait avoir de motifs pour lui refuser sa première communion, j’entends à son age, dans tout cela je ne vois aucuns reproches indirects a qui que se soit.
Je pense comme vous que ma fille ainée au bout de quelque temps, sans beaucoup de facilité ni beaucoup de mémoire, mais avec le désir qu’elle a de s’instruire ne sera pas la dernière de sa classe.
La jeune personne dont vous me parlez qui remporte les prix à Quimper a été pendant quelques temps votre élève et ma fille n’a pas eu ce bonheur là. Car si vous aviez voulu vous charger vous même de l’instruction de mes enfants, comme vous me le promites d’abord, je puis vous assurer Madame qu’elles seraient restées chez vous achever leur éducation. J’ai aussi de la confiance dans vos sœurs puisque je leur confie mes enfants, car je vous avoue franchement que si je n’en avais pas je les retirerais de suite et je n ‘engagerais pas les personnes comme je peux le faire à placer dans votre communauté leurs enfants.
Vous me permettrez de vous dire Madame que je n’ai pas la même opinion que vous sur les Dames de la communauté de Quimper et je désire bien sincèrement ne pas me tromper. En un mot je ne pense pas qu’elles me renvoient mes filles, comme vous voulez bien le dire vaines, légères, suffisantes, pleines de confiance dans quelques termes scientifiques qu’on leur aurait mis dans l’esprit, non dis-je je ne pense pas que dans une communauté on inculque aux élèves des idées semblables.
Vous voudrez bien s’il vous plait m’envoyer mon mémoire pour le trimestre qui est commencé, pour la petite estropied et pour les médicaments que j’ai fait prendre jusqu'à ce jour a votre pharmacie. »

23 septembre 1835
De Mario à de Janzé - AD56 - 89 J 108
«  L’instituteur que nous avions il y a deux ans arrive de l’école normale, voudriez vous que je fournisse le local provisoirement pour faire l’école la maison du commis au fourneau pourrait servir à cet effet ou celle qui servait anciennement. »

30 septembre 1835
De de Janzé à Mario - AD56 - 89 J 116
«  Il me reste à répondre à la demande que vous me faites de donner un logement provisoire à l’instituteur que vous aviez déjà logé ainsi il y a deux ans … cette occasion n’est que provisoire et ne doit former aucun engagement pour l’avenir. »

4 juillet 1845
Etat civil de Perret
Décès à huit heures du matin de Marie Françoise Le Tellier 47 ans née à Ste Brigitte fille de feu Louis Marie Le Tellier  et de feue Marguerite Lourgand, épouse d’Etienne Mario fils de feu Nicolas Mario et de Louise Delaunay. Les témoins : Jean Marie Lanoë instituteur à Perret et Jean Baptiste Hamonic adjoint.

23 août 1860
du régisseur Roy à Blanchard - Archives privées
la nomination de Véronique Dupuis comme institutrice de l’école de filles est suspendue à l’autorisation d’accorder pour 20 ans une maison aux loges Collet.

16 juin 1869
Du régisseur  Michaux  au Préfet du Morbihan - Archives privées des forges des Salles
Le village des Salles est, il est vrai, limitrophe de celui des Côtes du nord. Mais, la partie de ce village se trouve dans le Morbihan est bien plus importante que le Bourg de Ste Brigitte qui ne se compose que du Presbytère de l’école et de deux maisons.