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Le comité des Amis des Forges des Salles vous souhaite une bonne et heureuse année 2011 !
Venez découvrir les nouvelles chroniques d'André le Coroller, grand spécialiste des Forges des Salles
Le comité des Amis des Forges des Salles vous souhaite une bonne et heureuse année 2011 !
Ce bâtiment est la pièce-maîtresse du site, qui permettait la fabrication de la fonte. Il abritait le haut-fourneau de douze mètres de haut, lequel était chargé de minerai de fer, de charbon de bois et de castine. Une grande maquette vous aidera à visualiser le fonctionnement des soufflets, de la roue à aube etc. Vous pourrez aussi emprunter la « passerelle » pour avoir vue sur l’extrémité supérieure du « gueulard ».
Les halles à charbon permettaient de stocker le charbon de bois à l’abri de la pluie. Elles sont très grandes et très aérées pour éviter les risques d’explosion. Le minerai de fer et la castine étaient stockés à l’extérieur près des halles. L’emplacement choisi était stratégique puisqu’il permettait de décharger directement le charbon par les ouvertures côté forêt.
A la régie, le caissier tient les comptes de l’exploitation sidérurgique, agricole et forestière. Les ouvriers allaient y toucher leur paye …ou payer leurs dettes. Les veuves avaient droit à une rente à vie. De temps en temps le Maître des Forges effaçait ces dettes quand la misère était trop grande.
Tous les ouvriers et leurs familles (gardes et veuves inclus) bénéficiaient aux Forges des Salles du logement et du chauffage gratuits, et, plus étonnant, des soins pris en charge par la forge, visites médicales et médicaments compris.
Les ouvriers et les gens de passage pouvaient y manger et y boire. Les longs bancs et tables en bois étaient posés sur un beau sol en schiste. On pouvait aussi y acheter des denrées de première nécessité.
L’ambiance sonore rappellera à certains les chants bretons de leurs aînés.
C’est une chapelle sans clocher, construite dans la première moitié du XVIIIe siècle; les habitants des forges s’y retrouvaient le dimanche, jour de paye. Il ne manque à ce village sidérurgique que le cimetière.
L’animation sonore mise en place permet de se plonger dans l’ambiance de chants religieux.
Les écuries apparaissent dans un inventaire daté de 1841. L’implantation des écuries a changé au fil des ans. Leur emplacement actuel daterait de la fin du XIXème.
Les écuries abritaient des chevaux et des boeufs. Elles sont encore utilisées.
Cette maison était le logement du Maître des forges et de sa famille quand il venait aux Salles. Elle était habitée toute l’année par le Régisseur du domaine qui était aussi le directeur de l’usine. Le château ne se visite pas car il est encore habité par les descendants des Janzé : la famille du Pontavice.
La rangée est une suite de 11 logements de forgerons datant du début du 18e siècle. Chaque famille occupait une maison constituée d'une pièce unique dallée ou en terre battue, avec une cheminée, deux remises à l'arrière pour les denrées alimentaires, et un grenier accessible par une trappe pour les fourrages. Ces familles payaient un loyer, et bénéficiaient de nombreux privilèges octroyés par le Maître des Forges.
L'école des Forges étai tenue par les soeurs du Saint-Esprit, qui habitaient sur place et avaient aussi le rôle d'infirmières. L'école était située à 300 mètres du village, afin d'épargner aux enfants les bruits et les fumées de l'usine.
Ce petit établissement scolaire, entièrement financé par la famille propriétaire, avait la particularité d'être mixte. Il survécut jusqu'aux années 60.
Avant 1830 il n'existait pas d'école. Les familles avaient donc des précepteurs, souvent des religieux, ou bien envoyaient leurs enfants dans les écoles et les lycées des villes voisines.
En 1830 la monarchie fait voter la loi Guizot: "Chaque commune de plus de 500 habitants est tenue d'entretenir une école primaire de garçon et un instituteur." Sainte Brigitte et Perret, les deux villages voisins des Forges des Salles, sont concernés par cette loi.
20 ans plus tard, en 1850, une nouvelle loi (la loi Falloux) rend obligatoire la création d'une école pour filles dans toute commune de plus de 800 habitants.
30 ans après cette loi, en 1881, Jules Ferry rend l'école obligatoire pour tous.
Le site que vous allez visiter a autrefois abrité l’une des plus grosses forges à bois de Bretagne, propriété industrielle d’une des grandes familles de la noblesse française. Le village produisait le charbon de bois nécessaire à la réduction du minerai récolté dans un périmètre de 20 km. Il est resté intact depuis l’extinction du haut fourneau en 1878. Vivant totalement en autarcie, le village comptait environ 150 habitants.
Au centre de la cour qui s’ouvre devant le « château », il n’y avait pas d’enfants en train de jouer, pas de pelouses ni d’allées, mais la circulation incessante des ouvriers entre les divers ateliers de l’usine. Qui le croirait aujourd’hui, où le calme religieux a remplacé le râle des roues hydrauliques, le battement sourd des marteaux, les pulsations rauques des soufflets ? C’est cette vie de la forge marchande que nous voulons vous faire découvrir.
La diversité de nos hébergements répondra à vos désirs quels qu’ils soient : du grand gîte pour 8 personnes à la cabane dans les arbres à 12 mètres de hauteur en passant par celles sur pilotis au bord de l’étang nous vous proposons tout au long de l’année de vivre un moment d’exception.